REGISTRES D

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prochain à la court vers le Roy, faire les remonstrances susdictes; et pour ce faire, qu'ilz eussent à donner à entendre à quelque homme savant, advocat ou autre, lesd, articles pour faire les remonstrances pour le particulier de la Marchandise, et que lad. Ville feroit icelles remonstrances pour le commung. Et ce pendant, sera doublé trois ou quatre doubles desd, articles pour bailler à chascune communaulté, comme la drapperie, mercerye, espicerye, et vinoterye, pour savoir s'ilz y pourront autre chose adjouster.

auroient advisé, après avoir oy la lecture des articles par lesquelles les grans dommages et prejudice du Roy et de lad. Ville sont aparans, que on devoit aller vers le Roy nostre sire, faire les remonstrances avec bons articles. Lesquelles auroient esté baillées à Mons^r d'Alicbi pour estre corrigées; lesquelles il auroit rapportées aud. Bureau le jour cl'uy. Et leur ont esté leues lesd, articles corrigées par Mons^rd'Atichi; après laquelle lecture faicte, leur a esté demandé s'ilz avoient autres articles à y adjous-ler et que, suivant icelles, ilz eussent à eslire quelques notables bourgeois de chascun estat pour aller jeudi

XIX.

Deliberation pour Xxxiiii-- cix livres xvii solz tournois demandée par le Roy

À la Ville.

2 juillet i54i. (Fol. ig)

Du 11^e jour de Juillet mil v^c xli.

En assemblée le jourd'uy faicte en l'Ostel de la Ville de Paris de Mess" les Prevost des Marchans, Eschevins et Conseillers d'icelle, pour donner leur avis sur les lettres patantes du Roy, par lesquelles led. seigneur demande à lad. Ville la somme de trente quatre mil cent neuf livres dix sept solz trois deniers tournois qui est la valleur d'une année du revenu des dons et octrois et deniers commungs specialement destinez pour les fortiffications et reparations de lad. Ville et autres urgens affaires d'icelle; en laquelle se sont trouvez :

Mons' le Prevost des Marchans, de Montmirel;

Mess" Le Comte, Parfaict, Le Gras et Courtin, Eschevins;

Mess" Viole, Luillier, Tronson, de Hacqueville, M. de Bragelongne, Paillart, Courtin, G. Lelieur, T. de Montmirel, Morin, Berthelemy, Prevost et de Thou, Conseillers d'icelle Ville;

Après ce que lecture de la coppie collationnée à l'original desd, lettres a esté leue devant lad. assemblée, a esté conclud par les dessusdictz qu'on doibt dyminuer partie des ouvriers du bastiment de

lad. Ville en attandant le bon voulloir du Roy, et aller en dilligence vers sa personne luy porter l'estat de lad. Ville, signé et certiffié de Mess"du Bureau de lad. Ville et du Receveur d'icelle, et luy remons-trer la dyminution des aydes, mesmes du sel, qui se va abolir; le grant dommage qui peult advenir et adviendra s'il fault dellaisser led. bastiment et autres fortiffications des portes et murailles d'icelle ville, à cause des matieres et estoiles de maçonnerye et charpenterie prestes à mectre en euvre, et des marchez passez aux chaufourniers, Couvreux, serruriers, charpentiers et menuisiers qui ont ja faict, ou partie, les ouvrages et livré les matieres pour lesd, bastimens, qui demourront perissibles et inutilles, icelluy dellaissé; le deshonneur du Roy et de lad. Ville de veoir par les estrangers cesser lesd, bastimens. Et pour faire lesd, remonstrances a esté esleu Mons^r le president Luillier, s^r de Boulencourt (²⁾, lequel a declairé à lad. compaignée qu'il est empesché à la Chambre du Conseil pour les affaires du Roy et qu'il n'y sauroit aller. Et pour aller avec led. president a esté esleu Mons^r maistre Jehan Prevost, s^r de Vilabry.

XX. ----- La MOICTIÉ DES OUVRIERS DU BASTIMENT DE LA VlLLE CASSEZ.

2 juillet i54i. (Fol. 19 v°.)

Aujourd'uy au Bureau de la Ville de Paris, où estoient Mess" les Prevost des Marchans et Eschevins de lad. Ville, retirez à l'issue de l'assemblée le jour-

d'uy faicte de Mess" les Conseillers d'icelle Ville, pour raison de la demande faicte par le Roy de la somme de trente quatre mil cent neuf livres dix

O Le verso du fol. 18 est demeuré en blanc dans le Registre.

(2> Jean Luillier, seigneur de Boulencourt, était président à la Chambre des Comptes et vécut jusqu'en 1588.



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14	REGISTRES D	[i54i] prochain à la court vers le Roy, faire les remonstrances susdictes; et pour ce faire, qu'ilz eussent à donner à entendre à quelque homme savant, advocat ou autre, lesd, articles pour faire les remonstrances pour le particulier de la Marchandise, et que lad. Ville feroit icelles remonstrances pour le commung. Et ce pendant, sera doublé trois ou quatre doubles desd, articles pour bailler à chascune communaulté, comme la drapperie, mercerye, espicerye, et vinoterye, pour savoir s'ilz y pourront autre chose adjouster.
auroient advisé, après avoir oy la lecture des articles par lesquelles les grans dommages et prejudice du Roy et de lad. Ville sont aparans, que on devoit aller vers le Roy nostre sire, faire les remonstrances avec bons articles. Lesquelles auroient esté baillées à Mons^r d'Alicbi pour estre corrigées; lesquelles il auroit rapportées aud. Bureau le jour cl'uy. Et leur ont esté leues lesd, articles corrigées par Mons^rd'Atichi; après laquelle lecture faicte, leur a esté demandé s'ilz avoient autres articles à y adjous-ler et que, suivant icelles, ilz eussent à eslire quelques notables bourgeois de chascun estat pour aller jeudi

XIX.	Deliberation pour Xxxiiii-- cix livres xvii solz tournois demandée par le Roy À la Ville.

2 juillet i54i. (Fol. ig)			o.

Du 11^e jour de Juillet mil v^c xli. En assemblée le jourd'uy faicte en l'Ostel de la Ville de Paris de Mess" les Prevost des Marchans, Eschevins et Conseillers d'icelle, pour donner leur avis sur les lettres patantes du Roy, par lesquelles led. seigneur demande à lad. Ville la somme de trente quatre mil cent neuf livres dix sept solz trois deniers tournois qui est la valleur d'une année du revenu des dons et octrois et deniers commungs specialement destinez pour les fortiffications et reparations de lad. Ville et autres urgens affaires d'icelle; en laquelle se sont trouvez : Mons' le Prevost des Marchans, de Montmirel; Mess" Le Comte, Parfaict, Le Gras et Courtin, Eschevins; Mess" Viole, Luillier, Tronson, de Hacqueville, M. de Bragelongne, Paillart, Courtin, G. Lelieur, T. de Montmirel, Morin, Berthelemy, Prevost et de Thou, Conseillers d'icelle Ville; Après ce que lecture de la coppie collationnée à l'original desd, lettres a esté leue devant lad. assemblée, a esté conclud par les dessusdictz qu'on doibt dyminuer partie des ouvriers du bastiment de		lad. Ville en attandant le bon voulloir du Roy, et aller en dilligence vers sa personne luy porter l'estat de lad. Ville, signé et certiffié de Mess"du Bureau de lad. Ville et du Receveur d'icelle, et luy remons-trer la dyminution des aydes, mesmes du sel, qui se va abolir; le grant dommage qui peult advenir et adviendra s'il fault dellaisser led. bastiment et autres fortiffications des portes et murailles d'icelle ville, à cause des matieres et estoiles de maçonnerye et charpenterie prestes à mectre en euvre, et des marchez passez aux chaufourniers, Couvreux, serruriers, charpentiers et menuisiers qui ont ja faict, ou partie, les ouvrages et livré les matieres pour lesd, bastimens, qui demourront perissibles et inutilles, icelluy dellaissé; le deshonneur du Roy et de lad. Ville de veoir par les estrangers cesser lesd, bastimens. Et pour faire lesd, remonstrances a esté esleu Mons^r le president Luillier, s^r de Boulencourt (²⁾, lequel a declairé à lad. compaignée qu'il est empesché à la Chambre du Conseil pour les affaires du Roy et qu'il n'y sauroit aller. Et pour aller avec led. president a esté esleu Mons^r maistre Jehan Prevost, s^r de Vilabry.

XX. ----- La MOICTIÉ DES OUVRIERS DU BASTIMENT DE LA VlLLE CASSEZ. 2 juillet i54i. (Fol. 19 v°.)

Aujourd'uy au Bureau de la Ville de Paris, où estoient Mess" les Prevost des Marchans et Eschevins de lad. Ville, retirez à l'issue de l'assemblée le jour-		d'uy faicte de Mess" les Conseillers d'icelle Ville, pour raison de la demande faicte par le Roy de la somme de trente quatre mil cent neuf livres dix

O Le verso du fol. 18 est demeuré en blanc dans le Registre. (2> Jean Luillier, seigneur de Boulencourt, était président à la Chambre des Comptes et vécut jusqu'en 1588.